L'origine du bracelet snake
Le bracelet Snake appartient à la culture indienne. Snake veut dire « serpent » en anglais. La symbolique du serpent surpasse celle de tous les autres animaux. Le serpent, capable de muer, incarne la renaissance du corps et de l’âme. Il représente l’éternité. En Inde, on voue un culte particulier à cet animal. Selon la légende, l’esprit du serpent se loge dans les sources et les rivières. De là, il protège le genre humain, ses biens et ses trésors.
Le bracelet Snake est investi du pouvoir des dieux et des déesses. On entre dans cette magie lorsque l’on se promène le long du Gange, fleuve sacré en Inde. Des cimes de l’Himalaya au Golfe du Bengale, ce grand fleuve mythique déroule ses eaux sacrées et rythme la vie et la mort des Indiens.
Varanasi, autrefois appelée Bênarès et Kashi (cité de la vie), est une ville ancienne construite au bord du Gange. Vénérée entre toutes, elle est au cœur de la religion hindoue et est considérée comme la capitale spirituelle de l’Inde. Elle est un lien entre le monde physique et le monde de l’au-delà. Les Hindous se purifient dans les eaux sacrées du Gange, s’adonnent à des rites funéraires et honorent leurs morts selon une tradition ancestrale.
La découverte du bracelet snake
En visitant Varanasi, à la recherche d’une ouverture sur le Gange, j’ai traversé un long couloir étroit et sombre. Arrivée au bout de ce tunnel, je suis passée en un instant de l’ombre à la lumière, propulsée à la vitesse de l’éclair dans un univers incroyable. Un souffle de magie m’a posé là, en haut des marches qui surplombent le fleuve sacré. Lentement, j’ai descendu le ghât (ensemble de marches), enveloppée dans le soleil de l’après-midi. Je n’oublierai jamais l’embrasement de l’eau et du ciel, l’étrange lumière, le silence palpable, la sensation de goûter un instant rare. J’étais arrivée... Ce curieux sentiment de paix ne m’a plus jamais quittée. C’est là que je suis tombée amoureuse de l’Inde.
Après cette rencontre inoubliable, je suis remontée flâner dans les ruelles de Varanasi. Très inspirée pour trouver le bijou idéal, je suis entrée dans une vieille boutique. Au fond d’une vitrine poussiéreuse, j’ai déniché un bracelet en cuivre argenté. Travaillé avec des motifs de tailles différentes, il ressemblait à un ruban tissé de formes triangulaires. Je l’ai trouvé tellement beau que, contrairement à la coutume locale, je n’ai pas marchandé. J’ai également acheté une bague épaisse en forme de serpent qui se mord la queue, Ouroboros, un symbole très ancien que l’on rencontre dans plusieurs cultures sur tous les continents. Symbole de l’éternité, on lui attribue aussi un rôle de protection.
La création de mon premier bracelet snake
Fière de mes trouvailles, j’ai foncé chez Soumil, mon ami orfèvre. Je lui ai demandé s’il était permis et possible d’imaginer un modèle similaire, revu à ma façon, en argent massif. Ça l’était. Il est devenu le fleuron de mes magasins. Je l’ai appelé « l’Indien ». Je porte souvent Ouroboros. C’est ma bague fétiche. Quand elle s’enroule autour de mon pouce, c’est tout le soleil de Varanasi qui illumine mon histoire, l’histoire des magasins Colimaçon.
En Inde, aucun homme ou femme, qu’il soit riche ou pauvre, jeune ou vieux, ne peut concevoir la vie sans bijoux. Moi non plus. Colimaçon en a fait sa philosophie. Depuis de longues années maintenant, notre équipe travaille en Inde avec les meilleurs artisans qui fabriquent des bracelets en argent massif 925 exclusivement pour les magasins Colimaçon. Les embouts sculptés ou lisses, ainsi que les fermoirs en forme de crochet, sont également en argent massif 925. Suivant un savoir-faire jalousement gardé, les artistes sculptent ces serpents d’argent avec leur imaginaire, sublimé par un souffle de rêve européen.
- Régine, gérante des magasins Colimaçon
